M.K. D.E.
1985
Ostéopathe D.O.
1996
Sutherland College of Osteopathic Medicine
Formation aux techniques australiennes par Mickael SHACKLOCK
2010
L'histoire de l'ostéopathie commence aux Etats Unis, Andrew Taylor STILL jette les fondements de sa médecine, il n'est pas médecin et ne le sera jamais, il se passionne pour les os, d'où le nom qu'il donnera à son concept. Ses élèves feront évoluer les techniques, ils poseront les bases scientifiques et diffuseront à travers le monde, la philosophie ostéopathique, sa vision holistique ("le corps est un tout").
L'interdépendance des organes du corps sera d'abord comprise au sens des liens mécaniques (tension, traction, compression...) qui relient les différentes parties du corps entre elles : les os et leurs articulations, les ligaments et les capsules articulaires, les aponévroses et les muscles, les vaisseaux sanguins mais aussi les nerfs. Il faudra attendre la fin du XXème siècle pour que des études attestent de la grande complexité des rapports entre nos organes et du caractère visionnaire de STILL: une dysfonction peut se manifester à distance, loin de son origine et le corollaire de tout ça : notre corps est un tout, et chaque dysfonction se traduit par une adaptation locale initialement mais ensuite cette adaptation devient générale (compensation). Ces modifications plus ou moins harmonieuses et confortables selon les individus, sont sources de douleur, de gêne, de dérèglement fonctionnel plus ou moins proche du désordre initial. Aujourd'hui encore, malgré les preuves scientifiques et médicales qui permettent de valider notre pratique ostéopathique basée sur un examen minutieux, beaucoup reste encore à faire dans le domaine de l'ostéopathie viscérale et crânienne, cela doit conduire l'ostéopathe à la plus grande humilité quant à l'action attribuée à ces manœuvres... Les publications les plus récentes sur le fascia ( GUIMBERTEAU ), ouvrent enfin nos yeux sur une meilleure compréhension du concept holistique décrit plus haut.
Les mains de l'ostéopathe sont à la fois son outil diagnostique et son vecteur de traitement. Après avoir expliqué le motif de sa consultation, le patient est examiné avec une grande précision. La ou les "lésions ostéopathiques" sont répertoriées et traitées par le thérapeute, non pas systématiquement mais de manière raisonnée et limitative, car il serait pour le moins présomptueux en tant que professionnel de santé de croire qu'on est en mesure de restaurer l'ensemble des capacités au patient, mais on se doit d'essayer de s'en approcher. Il convient de préciser que l'ostéopathe qui est par ailleurs professionnel de Santé, (Médecin, kiné ou autre) est plus à même de connaitre les limites de ses compétences et d'orienter le cas échéant le patient vers une prise en charge spécialisée ou des examens complémentaires.
Si chacun dans le grand public peut se reconnaître un certain sens tactile. Si toute manœuvre ou technique est accessible à beaucoup de personnes motivées. Si l'enthousiasme de soigner est largement partagé dans la population, " L'art ostéopathique" est un lent parcours initiatique, et l'exercice professionnel à destination des patients, requiert une formation initiale concernant la matière médicale. Il devrait, mais ce n'est pas le cas en France, être différencié du domaine du bien être (ostéopathie pratiquée par les ostéopathes sans pré requis médical). Ici, nous parlons et nous traitons des patients, il est donc indispensable et préalable à toute intervention, d'écarter toute contre-indication à nos techniques et de limiter notre champ d'action aux compétences validées, afin d'orienter le patient vers les thérapeutiques les plus adaptées. Le diagnostic et la compréhension du phénomène douloureux ou dysfonctionnel sont indispensable dans l'exercice de l'ostéopathie, c'est pourquoi le praticien doit s'assurer auprès du patient qu'il a parfaitement compris son problème.
votre praticien
Christophe CADOT-BURILLET
exercice libéral depuis 1986
(VICHY)
(PARIS-DESCARTES)
(NAMUR, Belgique)